Joris Delacroix

Joris Delacroix

Été 98, une boum de n de colo bat son plein ; dans un coin, un gamin timoré regarde les autres s’amuser. Sur les premières notes de Da Funk (Daft Punk), miracle : la lle dont il est secrètement amoureux vient l’inviter à danser. Joris Delacroix vient de découvrir le pouvoir du dance oor. Très jeune déjà, il apprend le piano, puis, ado, se rêve en Axl Rose avant de renouer avec ses premières amours house dans les clubs de Montpellier. Pour tromper l’ennui et l’isolement dans son petit village du Gard, il se lance dans la production. Sa musique nit par attirer l’attention de Greg Delon, DJ résident du Bar Live, qui le signe sur le label nîmois WOH Lab. La suite : Air France, premier succès en 2011, qui attire l’attention d’Antoine Kraft, manager chez Savoir Faire. En 2014, il entre chez Universal, puis s’en suivra en 2015 une tournée avec The Avener, Feder et Synapson. Tout en af nant son langage, Joris, perfectionniste, se remet au piano, potasse les compositeurs classiques, en particulier Bach, où il puise de nouvelles inspirations harmoniques. Aujourd’hui, le garçon timide de jadis est à la tête du label qui l’avait découvert et traque à son tour les talents au sein de Way Of House. Son nouvel album réussit la jonction entre transe électronique et poésie mélodique.

 

Depuis un an, sa techno mélodique et puissante retourne tous les endroits où il joue, comme le Social Club à Paris l’été dernier, Joris Delacroix, à peine 24 ans au compteur, mérite bien le qualificatif pourtant galvaudé de producteur à suivre.

 

Depuis un an, sa techno mélodique et puissante retourne tous les endroits où il joue, comme le Social Club à Paris l’été dernier, Joris Delacroix, à peine 24 ans au compteur, mérite bien le qualificatif pourtant galvaudé de producteur à suivre. Joris, le montpelliérain, s’est d’abord connecté plus au nord en 2008 avec les activistes minimal techno d’Angers de chez Timid Records qui signe son premier maxi dont son premier hit “Maeva” qui contient déjà ce qui fait la particularité du style Delacroix. Loin des basses qui tabassent, et des beats qui bourrinent, la techno du fer de lance du label nîmois Woh Lab, élabore des mélodies stratosphériques sur lesquelles le rythme se place implacable. On pense aux productions du label Border Community ou aux orfèvres Stefen Bodzin ou Maceo Plex qui préfèrent câliner plutôt que de faire mal. Joris Delacroix est le leader d’une nouvelle musique électronique, parlant aussi bien à l’âme des danseurs qu’à leurs jambes. Avec lui le Summer of Love n’a plus de saison.

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